Huile sur toile, 55 x 54 cm
Collection privée
Phillips, New York, le 06/11/2000, lot 2 ; $ 1,322,500
Huile sur toile, 55 x 54 cm
Collection privée
Phillips, New York, le 06/11/2000, lot 2 ; $ 1,322,500
Huile sur toile 55.4 x 46.5 cm (M)
The Art Institute of Chicago, Illinois ; Mr. and Mrs. Martin A. Ryerson Collection
Huile sur toile, 25.4 x 24.8 cm
Collection privée
Sotheby’s, New York, le 14/05/1998, lot 123 ; $354,500
Huile sur toile, 54 x 65 cm
Collection privée
Christie’s, New York, le 12/05/1992, lot 105 ; $2,000,000
Huile sur toile, 41 x 33 cm
Collection privée
Christie’s, New York, le 11/11/1997, lot 120 ; $1,542,500
25/06/1987 ?
Renoir peint de jeunes femmes posées dans les jardins tout au long de sa carrière, mais il atteint un nouvel idéal dans ces travaux après environ 1890. Auparavant, Renoir a tendance à travailler avec les conventions de l’Impressionnisme, rendant ces scènes comme ces images de loisir contemporain. Mais dans les années 1890, l’artiste abandonne cet accent sur la vie moderne, cherchant plutôt à créer des tableaux de beauté éternelle. Renoir effectue ce changement au niveau du style, pas sur la matière du sujet : comme avant, il représente généralement les figures en vêtement de contemporain et dans des cadres modernes, mais maintenant sa chaude palette et sa facture tourbillonnante évoquent le fantastique monde de rêve de Fragonard et de Boucher, artistes que Renoir a adorés. Finalement, ces images sont des visions anonymes de lieu, le jardin paradisiaque ou la retraite qui encouragent à la réflexion et au repos, à l’amour et à la créativité — un monde de printemps éternel peuplé (surtout) de jeunes femmes. Depuis l’antiquité la plus éloignée, cet idéal Arcadien a servi de source d’inspiration pour la littérature et les arts visuels, et souvent, comme ici, il y a un caractère rétrospectif et nostalgique aux travaux. Pendant les décennies finales de sa vie, Renoir consacre une mesure considérable de son énergie créative aux variations sur ce thème. La gamme de ses travaux colorés par cet idéal est extraordinaire — des images relativement réalistes de jardins derrière la maison de Renoir au portrait classiciste et idéalisé d’Alexander Thurneyssen âgé de douze ans en berger bucolique (Museum of Art, Rhode Island School of Design). Le présent tableau, avec sa lumière rayonnante et sa facture diffuse, est un excellent exemple de cette évolution dans le style de Renoir.
Huile sur toile, 54 x 44.4 cm
Cp
Tajan, Paris, le 12/06/2003, lot 13 ; Estimation : €1,200,000-1,500,000
Phillips, New York, le 06/11/2000, lot 6 ; $ 1,652,500
Christie’s, London, le 06/04/1976, lot 33.
L’identification de Julie Manet peinte par Pierre-Auguste Renoir se confirme à la lecture du journal intime de la jeune fille. Agée de 21 ans en 1899, elle est alors orpheline d’Eugène Manet, frère d’Edouard et de Berthe Morisot tous deux disparus respectivement en 1892 et 1896. A la suite de cette double épreuve, elle évolue au milieu d’artistes qui lui prodiguent soutien et affection, en particulier Renoir.
Le samedi 29 juillet 1899, elle écrit : M. Renoir commence quelque chose d’après moi dans le jardin avec ma robe rose et chapeau à fleurs de pommier … ". Puis le lundi 31 juillet : "M. Renoir travaille à mon portrait qui est très joli". "On ne comprend pas" dit Renoir "que ce qui est caché et que l’on devine fait le charme d’une chose; ainsi les femmes arabes qui ne laissent voir que leurs yeux et paraissent si jolies, le seraient beaucoup moins si elles enlevaient leurs voiles". Enfin jeudi 3 août : "Mon portrait est terminé, il est délicieux, la valeur de la figure de la figure, de la peau sur le feuillage, est merveilleuse. Si M. Renoir compte le donner à M. Durand-Ruel, je voudrais m’arranger pour l’acheter".